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Gaia

Oui, nous sommes écoutés. Mais serons-nous entendus ?

1 Avril 2011 , Rédigé par lamarck Publié dans #gaz-huiles de schistes

21 ecouter Jeudi 30 mars 2011. 15 h 30. Préfecture de Seine et Marne (Melun)

Nous étions une quarantaine de citoyens, représentant les Associations ayant répondu à l'invitation du Préfet (25 mars 2011) de rencontrer les Commissions CGEDD et CGIET désignées par les Ministères de l'Environnement et de l'Energie.

 Pour le CGEDD Conseil Général de l'Environnement et Développement Durable : Messieurs Claude Gazeau et Jean-Louis Durville

 Pour le CGIET Conseil Général de l'Industrie et des Technologies, Messieurs Jean-Pierre Leteurtrois, Ingénieur général des Mines, et Didier Pillet.

 

Ils ont rappelé le triple objectif de leur mission :

  • Evaluer le potentiel de développement des hydrocarbures de « roche mère » .

  • Evaluer les risques ;

  • Evaluer les enjeux sociétaux et environnementaux-

 La-dite rencontre ayant pour objet de « recueillir les avis et analyses des élus locaux, des organisation de protection de l'environnement et des organismes scientifiques et associations du département qui se sont mobilisés autour des projets d'explorations des ressources en hydrocarbures de roche-mère. »,

 

 Les Amis de la Nature, Les Amis de la terre, l'Union pour le PNR de la Brie et des 2 Morin et l'Association GAIA- « sos planète en danger »,ont demandé comme préalable que la commission accepte que s'ouvre un dialogue contradictoire entre associations, spécialistes et représentants de l'administration et convaincus que le laps de temps consacré à cette mission et les 2 heures 30 réservées à nos auditions seraient évidemment très insuffisants avons remis 72 questions dans un Mémorandum qui fut remis à chacun des membres de la commission. ( voir ci-joint )

 

   A la première question « - Considérez-vous les forages par fracturation hydraulique comme des projets à risques ? - le Ministre de l'environnement canadien avait déjà répondu : « si vous ne voulez pas prendre de risques, ne faites pas de fracturation hydraulique !»

 

 Pierre Doerler, Président de l'Union des Associations pour le « Parc National de la Brie et des deux Morin » exprima l'indignation générale des Associations, des élus locaux et Collectifs de citoyens de tous horizons, mis devant le fait accompli, alors que les études d'impact sur l'environnement, auraient dû être conduites bien en amont.

 France-Nature, l'Association des bords de Seine, le GENE de Nemours un agriculteurs de la région représentant la FNSEA, Le président du PNR Jacques Boussaingault, Le Vice Président du Conseil général, des maires et bien d'autres sont intervenus;

 

     Beaucoup d'inquiétudes, demandes d'éclaircissement et explications démontraient à l'envi la maturité et la conscience du public quant aux enjeux et risques sociaux et environnementaux.

 

 Les énormes quantités d'eau accordées aux exploitations minières, sans aucune prise en compte de la situation hydrométrique particulièrement critique de Seine et Marne .La légèreté, voire l'inconscience ou le mépris des populations, avec lesquelles les questions vitales de pollution des nappes, de capacité de retraitements, d'inévitables rejets d'eaux contaminées voir radio-active, Les rotations d'énormes camions. le mutisme absolu sur les moyens et dispositifs de contrôle,, La destruction des paysages et la disparition de surfaces cultivables, la difficultés d'accès aux informations ont été évoquées, parfois avec beaucoup d'émotion par les associations présentes,

 

  Aucune réponse à nos interrogations, sinon pour défendre les vertus du Code Minier dont la récente modification ne serait que « codification » d'articles existants, mais ne changeant pas la loi ! J'avoue notre étonnement !

  Ils ont aimablement pris des notes et la réunion s'est achevée sans envisager un autre rendez-vous. Nous laissant toutefois une adresse internet pour synthétiser nos questions.

 

  Pour l'évaluation des risques, nos deux commissions qui disposent de si peu de temps pour trancher, tireraient profit d'une lecture, même rapide, du Rapport BAPE : cette commission a regroupé au Canada 85 experts pendant 5 mois, visité une douzaine de sites, tenu 16 réunions publiques, reçu 199 rapports des participants à l'étude. Elle conclut qu'il reste des questions essentielles auxquelles il n'y a pas de réponse actuellement.

 

 

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